Le réseau carolorégien.
Aperçu historique.

C'est en 1877, que l'idée de doter la ville de Charleroi et ses environs de services de transports en commun prit naissance. Ce ne fut toutefois qu'en 1881 qu'une première ligne de tramways à traction chevaline fut créée.

En 1881 également, une nouvelle entreprise de transports en commun, la "Société des Chemins de fer Vicinaux Belges", mit en service une ligne de tramways à vapeur, ces deux lignes étaient établies en "voie normale" de 1,435 m.

En 1903, la concession des deux lignes de la "Société des Chemins de fer Vicinaux Belges" fut confiée à une entreprise liégeoise, le "Société Anonyme des Railways Economiques de Liège-Seraing et Extensions (les RELSE), qui, après avoir transformé complètement le réseau en le mettant à l'écartement métrique et en lui appliquant la traction électrique, constitua , en 1904, une filiale : la "Société Anonyme des Tramways Electriques du Pays de Charleroi et Extensions" - les célèbres T.E.P.C.E. - à laquelle elle rétrocéda définitivement la concession.

A la veille de la seconde guerre mondiale, le réseau des T.E.P.C.E. avait enfin acquis sa physionomie définitive qu'il allait conserver pendant presque vingt ans et qui allait constituer son apogée puisque, à cette époque, son développement maximum s'étendait sur 67 km de voies.

Le 1er janvier 1962, un nouvel organisme : la "Société des Transports Intercommunaux de Charleroi" (la STIC) se substitua aux "Tramways Electriques du Pays de Charleroi" dont la concession était arrivée à expiration. Le premier soin du nouvel exploitant fut de créer tout un réseau de nouvelles lignes d'autobus dans la région.

C'est le 30 juin 1974 que le dernier "Tram vert" est rentré définitivement au dépôt !